Qui ne s'y attendait pas? Le Libon, encore une fois, sans président, 19 ans plus tard

1988, Brushing Gemayel bouge son lourd cul du palais de Baabda, et nomme Michel Aoun à la tête d'un gouvernement (de militaires) intérimaire, dont la mission était d'assurer la bonne marche des affaires courantes, et de préparer l'élection du président de la république...

Il va sans dire que pas tout le monde reconnut ce gouvernement provsoire.

Aujourd'hui, nous commençons un nouveau round, dans un style légèrement inversé. La "majorité" (formée d'une majorité d'ex-lécheurs de culs syriens ayant tourné leur caleçon afin de lécher le cul de George W) prétend avoir le contrôle d'une situation somme toute INCONTROLABLE dans les conditions qui prévalent: auront-ils le soutien et la reconnaissance de TOUT le monde? Loin de là. Sont-ils eux-même ce groupe soudé, indéfectible, incorruptible et ayant le pouvoir de changer les choses? HAHA, certes non. Leur manque-t-il la légitimisation de 40% du peuple libaniais? Oui, il me semble.

En 1988, la Syrie n'était pas bien placée sur les genoux des américains. Aoun a bien fantasmé pouvoir mettre un terme à l'occupation syrienne et à l'activité des innombrables milices. 3 ans plus tard, Hafez el Assad et George Bouche le Père faisaient allègrement l'amour dans les contrées mésopotamiennes.

On peut douter de l'acuité perceptive de Bachar... Mais pas du vent qui tourne. Et comme le Libon est une girouette qui ne peut nullement controler sa direction, les choses restent floues.

Le bras de fer (entre différents charlatans bedonneux) ne donnera que des merdes, quel que soit le résultat. Et ceux qui en pâtiront, c'est pas le petits millionnaires résultant de la téléphonie mobile, des kassarat et de la Caisse des Déplacés, mais nous.

Encore une fois, je vous demande, O peuple libaniais de mes trois: que chacun porte un couteau téfal (oui, le plus gros situé dans votre cuisine), et marche à la rencontre de son propre "leader" afin de lui découper gorge et entrailles proprement, et VITE.

Merci.