12.10.05

on a suicidé Ghazi Kanaan

Première réaction : des cris de joie partout, tout le monde s’appelle pour propager la nouvelle et partager ce bonheur.
Pourquoi ? Je comprends ce cri qui vient du cœur, des tripes, mais un homme est mort. Je n’ai pas beaucoup de compassion pour mes semblables, et ce n’est pas par amour de mon prochain que je regrette ce décès. Ce suicide, si suicide il y a, est une perte pour les libanais. Le moment est venu pour tout le monde de rendre des comptes, un mort ne parle pas. Si ce mort avait autant d’importance que lui accordent ses détracteurs, il aurait été intéressant et surtout utile de l’interroger, peut être que toutes les intrigues et les enlèvements et les ficelles qui manipulent notre pays se seraient défaites. Maintenant le chemin sera plus long, si ce monsieur est la partie visible de l’iceberg, qui aura le courage et le pouvoir de s’attaquer à ce que l’on ne voit pas, à ceux que l’on ne connaît pas.
Il vous a enlevé cette facilité, et vous resterez sans le privilège d’être dans le secret de Ghazi.

1 commentaire:

shlon a dit…

Mmh, effectivement, et je ne pense pas qu'il va être le seul à se voir suicider. Le jour J approche, le rapport Melhis va éclabousser quelques têtes, alors autant se débarasser vite fait bien fait des plus embêtants - pour le régime, donc les plus hauts placés, en tout cas dans le sécuritaire et au Liban - Rustom Ghazalé devrait faire gaffe à ses pilules...